Chacun occupe ses vacances à sa façon. Que ce soit pour rénover, visiter de la famille ou des amis, faire du sport ou tout simplement se reposer et s'offrir du bon temps, les vacances sont un de ces moments de pur bonheur qui nous fait dire soudainement que la vie est belle. Et pour tous ceux qui comme moi ont cette passion de découvrir le monde et font des voyages un point central de leur vie (je me demande parfois si je ne vis pas que pour voyager...), les vacances sont ni plus ni moins l'occasion de partir. Mais vous conviendrez que pour voyager, ça prend d'abord des vacances !
Personnellement, je n'ai pas à me plaindre au sujet des vacances (même si j'en voudrais encore plus). Toutefois, tous ne sont pas égaux et il existe de grandes différences à l'échelle mondiale. Comme le démontrent les résultats d'une enquête menée par Hotels.com, le Canada fait malheureusement piètre figure à ce niveau avec seulement 10 jours de vacances annuelles payées en moyenne. En comparaison, la France accorde en moyenne 25 jours, la Russie 28 jours, et le Brésil 30 jours. Imaginez, même un pays comme l'Inde surpasse le Canada avec 21 jours ! Et c'est sans compter les nombreux jours fériés nationaux qui permettent notamment aux Français de « faire le pont », comme ils disent.
Bien-entendu, ces chiffres varient selon l'ancienneté. Par exemple, au Québec, il n'est pas rare d'avoir une troisième semaine de vacances après 5 ans d'ancienneté, et parfois une quatrième après 10 ans. Mais dans le contexte actuel du marché du travail, qui conserve son emploi aussi longtemps ? Avant, on avait un emploi pour la vie, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Peu de gens ont donc la chance d'accumuler plus de jours de vacances que les normes minimales du travail. Deux semaines de vacances lorsqu'on n'a que 25 ans, ça peut encore aller. Mais deux semaines de vacances à 50 ans, alors que la qualité de vie devient plus importante que tout le reste, c'est quand même dur à avaler, n'est-ce-pas ? Il me semble que les employeurs devraient comprendre ça !
Je connais quelqu'un dans la mi-cinquantaine qui dernièrement s'est fait répondre en entrevue : « Vous savez, les vacances, ce n'est pas notre tasse de thé au sein de notre entreprise. » Mentalité nord-américaine tout à fait absurde. D'ailleurs, au Québec (et dans toute l'Amérique du Nord), pourquoi est-ce si mal vu de prendre des vacances ? Pourquoi nous fait-on sentir coupable à chaque fois que le temps est venu de demander des vacances ? Et pourquoi limiter le choix de vacances à l'été ou à Noël alors que ceux qui voyagent ont tout intérêt à partir à d'autres moments de l'année ?
Au Québec, pas étonnant que les cas de burn out soient en constante progression et que les coûts reliés à l'absentéisme au travail soient si importants. Pourtant, il est prouvé que les vacances sont tout aussi bénéfiques pour l'employeur en favorisant une meilleure efficacité et une meilleure productivité au sein des employés. De plus, accorder des vacances à un employé pour voyager devrait être valorisé et encouragé davantage. Car voyager permet de se ressourcer, de s'instruire, d'élargir nos horizons, de faire tomber les barrières et les préjugés, d'apprécier les différences, de vivre des expériences enrichissantes, d'en apprendre plus sur nous-même et d'avoir une meilleure compréhension du monde et des enjeux sociaux. À quelque part, cela est aussi bénéfique pour un peuple et une société.
Mais où va-t-on avec deux semaines de vacances par année ? Selon moi, c'est la raison pour laquelle les Québécois ne sont généralement pas de grands voyageurs (comparés aux Français ou aux Allemands que l'on croise aux quatre coins de la planète). Ce n'est pas étonnant non plus si la majorité des Québécois ne s'en tiennent qu'à une semaine dans le Sud par année. Avec si peu de vacances et compte-tenu du climat froid dans lequel on vit, le choix est compréhensible. Peut-être qu'avec plus de vacances, plus de gens pourraient aller en Europe, en Asie ou ailleurs.
À mon avis, cette mentalité nord-américaine et ce refus d'accorder davantage de vacances n'est pas seulement déplorable (et fâchant lorsqu'on se compare à d'autres pays), c'est un handicap pour la société nord-américaine toute entière, à commencer par la société québécoise !
Et vous, avez-vous suffisamment de vacances pour voyager comme vous le souhaiteriez ? Vous a-t-on déjà refusé des vacances pour voyager ? Ne devrait-on pas valoriser davantage et encourager les vacances, comme c'est le cas dans d'autres pays ?
Bien-entendu, ces chiffres varient selon l'ancienneté. Par exemple, au Québec, il n'est pas rare d'avoir une troisième semaine de vacances après 5 ans d'ancienneté, et parfois une quatrième après 10 ans. Mais dans le contexte actuel du marché du travail, qui conserve son emploi aussi longtemps ? Avant, on avait un emploi pour la vie, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Peu de gens ont donc la chance d'accumuler plus de jours de vacances que les normes minimales du travail. Deux semaines de vacances lorsqu'on n'a que 25 ans, ça peut encore aller. Mais deux semaines de vacances à 50 ans, alors que la qualité de vie devient plus importante que tout le reste, c'est quand même dur à avaler, n'est-ce-pas ? Il me semble que les employeurs devraient comprendre ça !
Je connais quelqu'un dans la mi-cinquantaine qui dernièrement s'est fait répondre en entrevue : « Vous savez, les vacances, ce n'est pas notre tasse de thé au sein de notre entreprise. » Mentalité nord-américaine tout à fait absurde. D'ailleurs, au Québec (et dans toute l'Amérique du Nord), pourquoi est-ce si mal vu de prendre des vacances ? Pourquoi nous fait-on sentir coupable à chaque fois que le temps est venu de demander des vacances ? Et pourquoi limiter le choix de vacances à l'été ou à Noël alors que ceux qui voyagent ont tout intérêt à partir à d'autres moments de l'année ?
Au Québec, pas étonnant que les cas de burn out soient en constante progression et que les coûts reliés à l'absentéisme au travail soient si importants. Pourtant, il est prouvé que les vacances sont tout aussi bénéfiques pour l'employeur en favorisant une meilleure efficacité et une meilleure productivité au sein des employés. De plus, accorder des vacances à un employé pour voyager devrait être valorisé et encouragé davantage. Car voyager permet de se ressourcer, de s'instruire, d'élargir nos horizons, de faire tomber les barrières et les préjugés, d'apprécier les différences, de vivre des expériences enrichissantes, d'en apprendre plus sur nous-même et d'avoir une meilleure compréhension du monde et des enjeux sociaux. À quelque part, cela est aussi bénéfique pour un peuple et une société.
Mais où va-t-on avec deux semaines de vacances par année ? Selon moi, c'est la raison pour laquelle les Québécois ne sont généralement pas de grands voyageurs (comparés aux Français ou aux Allemands que l'on croise aux quatre coins de la planète). Ce n'est pas étonnant non plus si la majorité des Québécois ne s'en tiennent qu'à une semaine dans le Sud par année. Avec si peu de vacances et compte-tenu du climat froid dans lequel on vit, le choix est compréhensible. Peut-être qu'avec plus de vacances, plus de gens pourraient aller en Europe, en Asie ou ailleurs.
À mon avis, cette mentalité nord-américaine et ce refus d'accorder davantage de vacances n'est pas seulement déplorable (et fâchant lorsqu'on se compare à d'autres pays), c'est un handicap pour la société nord-américaine toute entière, à commencer par la société québécoise !
Et vous, avez-vous suffisamment de vacances pour voyager comme vous le souhaiteriez ? Vous a-t-on déjà refusé des vacances pour voyager ? Ne devrait-on pas valoriser davantage et encourager les vacances, comme c'est le cas dans d'autres pays ?
Photo de Meawpong3405 - FreeDigitalPhotos.net |
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