24 août 2013

Souvenirs d'un safari en Afrique


En 1997, j'ai fait un safari d'une semaine au sein d'un petit groupe organisé au Kenya. Le seul voyage accompagné que j'ai fait jusqu'à maintenant (parce qu'on ne part pas tout seul avec son sac à dos dans la savane africaine pour aller observer les animaux sauvages, hein ?).

Une expérience merveilleuse et inoubliable.

Mais pas le safari tout confort et hyper-luxueux dont tout le monde rêve (y compris moi-même) et qui coûte les yeux de la tête ! Non... plutôt un safari en camping pour petit budget.

Imaginez la petite tente en toile à même le sol. Celle qui exige qu'on se mette à quatre pattes pour y entrer. Celle où l'on risque de mourir piétiné en plein milieu de la nuit au moindre faux pas d'un éléphant (je me souviens entre autres d'un campement qui n'était pas clôturé du tout).

(Mes photos datent de 1997 - le numérique n'existait même pas -, alors vous comprendrez pourquoi la qualité laisse à désirer, mais bon, je vous en ai glissées quand même quelques-unes...)

Ça vous donne une idée ? -  © Mario Dubé (1997)

Imaginez des toilettes sèches, un seau d'eau pour se laver et du ragoût pour le repas du soir que l'on mangeait à la lueur d'une lampe à huile.

Non, ce n'était pas le grand luxe. Mais je m'en foutais ! Le simple fait de me réveiller le matin avec le chant des oiseaux et une bande de jeunes singes qui s'amusaient entre eux en courant entre les tentes, de m'extasier chaque jour devant des paysages grandioses (l'immensité de la savane est spectaculaire en soi) et d'être en parfaite harmonie avec la nature, voilà tout ce qui comptait à mes yeux. J'étais en pleine savane africaine ! J'étais au paradis !

L'immensité de la savane africaine -  © Mario Dubé (1997)

Moi dans la région du lac Nakuru -  © Mario Dubé (1997)

Visite d'un village Masai  -  © Mario Dubé (1997)

Mais le summum de mon safari fut que j'ai pu voir tous ces animaux sauvages dans leur habitat naturel. Quelques fois des dizaines ou des centaines d'animaux en même temps. Et de les entendre aussi, surtout la nuit, ce qui m'a valu quelques frousses et une nuit blanche malgré la présence d'un garde armé qui faisait la ronde (et s'il s'assoupissait et qu'un lion en profitait pour combler un petit creux, pensais-je).

Il y avait trois sorties quotidiennes (une le matin, une en fin d'après-midi et une autre en début de soirée) à bord d'un minivan au toit ouvrant. Les animaux d'Afrique, je les ai tous vus sans exception, souvent à quelques pieds seulement du véhicule, y compris ceux qui font partie des « Big five » (lion, léopard, éléphant, rhinocéros et buffle). Impressionnant ! J'ai beaucoup aimé aussi la grâce et la délicatesse des girafes, les drôles de coassements et l'apparence rebelle des gnous et la légèreté des gazelles. Des moments pleins d'émotions ! Des souvenirs qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire de voyageur !


Girafe au milieu de la savane -  © Mario Dubé (1997)

Une lionne et ses lionceaux à quelques pieds de notre véhicule -  © Mario Dubé (1997)



Pour ce voyage au Kenya, les billets d'avion m'avaient été offerts par British Airways dans le cadre de mon emploi. Merci à British Airways !




***


Si j'ai eu envie aujourd'hui de vous parler de mon safari (que j'ai fait bien avant de commencer à bloguer), c'est parce que je viens de visionner un documentaire exceptionnel nouvellement produit par National Geographic.

Il s'agit d'une série de vidéos (ou scènes) d'une trentaine de secondes chacun portant sur les lions du Serengeti (un parc national situé en Tanzanie). Des prises de vues uniques et fascinantes. « Les lions comme vous ne les avez jamais vus », affirme National Geographic.

Mes scènes préférées sont « Cubs », « Playtime » et « Rain ». On y voit des lionceaux s'amuser entre eux, une lionne qui lèche vigoureusement un de ses rejetons (j'ai craqué pour cette scène), des crinières aplaties qui dégoulinent sous la pluie, des lionceaux trempés jusqu'aux os et des lions qui se lèchent les uns les autres pendant une averse afin de se désaltérer (l'eau étant rare en saison sèche).

Par ailleurs, j'ai été surpris d'apprendre qu'il existe encore en Afrique du Sud des camps de chasse où les lions sont élevés en captivité puis relachés dans un espace clos pour être chassés par des touristes qui sont prêts à en payer le prix (pouvez-vous le croire ?).

Voyez plutôt en suivant le lien suivant :

http://ngm.com/serengeti-lion
(à visionner avec le son bien-entendu)